samedi 16 février 2013

Chandernagor, dernière étape indienne!


4 Février 2013

Après avoir visité deux des cinq anciens comptoirs français en Inde (Pondicherry et Yanam ), nous avons décidé de passer par le troisième d’entre eux qui était (presque) sur notre chemin : Chandernagor (ou Chandannagar), qui est situé à 30 km au nord de Calcutta et à 70 km de la frontière avec le Bangladesh.
A notre arrivée à Chandernagor, nous avions peu roulé mais la journée était déjà bien entamée (à cause de notre départ tardif, de la densité du trafic et d’un gros rhume). En outre, l’atmosphère plus calme et relaxante de la ville, en bordure de la rivière Hooghly, nous a convaincus de faire étape (jusqu’au lendemain) dans la seule guesthouse de la ville. Nous n’avons pas regretté ce choix. Chandernagor est une ville indienne atypique. Tout d’abord, elle est peu bruyante (pour une ville indienne) car les déplacements au centre-ville s’y font principalement avec des véhicules à pédales : vélos, rickshaws, et même « rickshaws scolaire ». 

Conducteurs de rickshaws à pédales attendant la sortie des classes
Transport scolaire...
... très écologique
Voiture, euh vélo familial!

Ensuite, comme à Pondicherry ou Yanam, une agréable promenade est aménagée sur les rives de l’Hooghly, où les habitants viennent flâner en fin de journée. 

Pavillon le long de l'Hooghly

Enfin, l’accueil y est très chaleureux. En effet, les gens nous abordaient dans la rue pour nous demander d’où nous venions (comme partout!) mais aussi pourquoi nous avions décidé de visiter Chandernagor. Ils insistaient pour être pris en photo et prenaient la pause (voire se recoiffaient) lorsque nous voulions les photographier. 
Nous avons été conviés par deux professeurs de français à visiter la Section Française d’un des collèges de la ville[1] . Nous avons ainsi découvert l’intérieur d’un établissement scolaire qui aurait surement rappelé les écoles françaises des années 50 à ceux qui les ont fréquentées, avec des classes surchargées et non insonorisées, de vieux tables-bancs et des livres très datés utilisés pour l’enseignement du français (mais nous n’avons pas vu la date d’édition). Nous avons essayé de discuter dans la langue de Molière avec les élèves mais avec un succès limité (l’échange étant restreint à : Quel est votre nom ? Quel âge avez-vous ?). Notre visite s’est terminée au milieu d’une nuée d’élèves nous demandant de leur signer des autographes (et oui, même sans nos vélos nous sommes des stars !).

Entrée de l'établissement
Classe de la section française

Pour finir la journée « en beauté », les employés d’un bureau situé dans le même immeuble que notre guesthouse nous ont dit nous avoir reconnus suite à d’un article et une photo de nous publiés dans un journal Bengali deux jours auparavant (cf p11). Le début de la célébrité ;-) !

Cette dernière étape très agréable nous a permis de savourer nos derniers instants indiens avant de partir à la découverte du Bangladesh voisin.

Institut de Chandernagor

Institut de Chandernagor

Quelques mots en français encore visibles dans la ville






 [1] Une des rares traces apparentes de la présence française avec la promenade sur les rives de l’Hooghly, l’église catholique et le Chandannagar museum and institute qui conserve les rares souvenirs de cette période et propose des cours de français 

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